SNEP-FSU Paris

Communiqués

Communiqué de presse – Les Lilas le 24 juin 2019

Congés bonifiés :

le gouvernement annonce l’ouverture de négociations

« Il n’y aura pas de décret » a annoncé dimanche 23 juin la ministre des Outre-mer ! Elle a ainsi confirmé que le décret sur la réforme des congés bonifiés ne serait pas publié en juillet comme le prévoyait l’Elysée. En outre, Annick Girardin a dit « vouloir négocier » avec les syndicats et les parlementaires. Cette situation est le premier résultat des mobilisations des agent-es.

Avec sa formule « moins longtemps, plus souvent », le gouvernement a le projet de remettre en cause ce qui fonde les congés bonifiés et en particulier de supprimer le congé supplémentaire de 30 jours et surtout « l’indemnité de vie chère » qui est versée durant le congé. L’abandon du versement de la sur-rémunération pendant le congé serait une brèche ouverte sur le principe même de l’indexation des salaires dans les outres-mers. Car contrairement aux déclarations du Président de la République, la réforme envisagée ne correspond en rien aux demandes et aux besoins des agent-es. Pire encore, cette réforme est constitutive d’une nouvelle discrimination à l’encontre des fonctionnaires originaires de l’Outre-mer.

A l’opposé des orientations gouvernementales contre les droits des originaires de l’Outre-Mer, la FSU avec les autres organisations syndicales exigent :

•    L’arrêt de la suppression de la bonification des 30 jours
•    Le maintien de la sur-rémunération versée pendant le séjour
•    Le maintien de la prise en charge des frais de transport par les employeurs

Ce qui est en jeu, ce sont  bien les droits des agent-es originaires des DOM, qu’elles ou qu’ils soient affecté-es en métropole ou dans les DOM. Une concertation est annoncée, la FSU y portera la voix des personnels et s’opposera à toute réduction de leurs droits. La FSU se félicite de la mobilisation des agent-es qui a permis ce recul du gouvernement et l’ouverture de négociations.

Elle restera vigilante au strict respect des droits de tous-tes les agent.e.s concerné.e.s.

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La 2e heure sup’, c’est NON !

mercredi 9 janvier 2019

Communiqué du SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU

JM BLANQUER annonce depuis plusieurs mois sa volonté d’imposer aux enseignants du second degré une deuxième heure supplémentaire. Une modification des obligations statutaires de service sera discutée lors du prochain CTMEN du 30 janvier.

Ces heures supplémentaires viennent se substituer aux 2650 postes que le Ministre a décidé de supprimer à la rentrée 2019 dans les collèges et les lycées. Cette mesure permettra donc aux chefs d’établissement de contraindre les professeurs à une augmentation de leur charge de travail, déjà trop lourde.

Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU s’opposent à cette mesure.

Ils rappellent que le temps de travail des professeurs est déjà de plus de 42 heures par semaine. Alors que s’accumulent la fatigue, le stress, l’augmentation des effectifs par classe… le ministre ne trouve rien de mieux pour revaloriser nos métiers que de dégrader les conditions de travail. C’est du « travailler plus pour gagner plus » à moindres frais étant donné que les heures supplémentaires sont particulièrement sous payées dans l’enseignement. D’autant plus que le montant de cette deuxième heure supplémentaire, bien qu’obligatoire, sera minoré par rapport au montant de la première.

Cette obligation nouvelle va en sens inverse de l’emploi, d’une revalorisation nécessaire des rémunérations, comme du régime indemnitaire, et d’une amélioration des conditions de travail de nature à rendre attractive une profession qui peine à attirer les étudiants. Assurer des heures supplémentaires doit demeurer un choix personnel.


Communiqué des organisations syndicales de la fonction publique
CGC, CFTC, CFDT, CGT, FA-FP, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA

Le gouvernement n’a pas pris la mesure du malaise qui s’exprime dans la Fonction publique et des difficultés en termes de pouvoir d’achat.

Les annonces faites ce matin ne répondent pas aux attentes de toutes et tous les agent-es de la Fonction publique.

Les organisations syndicales CGC, CFTC, CFDT, CGT, FA-FP, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont solennellement demandé au gouvernement des mesures urgentes et générales.

Devant l’absence de réponse de sa part, elles décideront des moyens nécessaires pour peser afin d’être entendues.

Les Lilas le 21 décembre 2018

Pourquoi l’EPS est-elle la seule discipline
sans enseignement de spécialité au lycée?

JM. Blanquer vient de prouver, avec le latin et le grec, qu’il pouvait encore corriger des décisions néfastes dans sa réforme du bac et du lycée.
Nous lui demandons un autre petit effort, celui d’introduire un enseignement de spécialité autour de l’EPS. Cette dernière étant la seule discipline à ne pouvoir prétendre à ce statut, ce qui en dit long sur la déconsidération accordée par l’administration à cette matière. Cette position renvoie malheureusement à une vision dualiste et conservatrice de l’être humain.
Les enseignants d’EPS, mais au premier plan les élèves, les parents concernés, souhaitent que l’ancien enseignement d’exploration et de complément, implanté dans plus d’une centaine d’établissements, puisse se transformer en enseignement de spécialité afin de poursuivre le travail engagé. Elle pourrait s’appeler : cultures physiques, sportives et artistiques. Il existe bien une spécialité « arts », pourquoi donc l’EPS serait-elle seule sans enseignement de spécialité au lycée ? Le SNEP-FSU envisage d’ors et déjà une journée d’action pour rassembler toutes celles et ceux qui demandent sa création.
Monsieur Blanquer, vous dites porter un projet sportif pour Paris 2024, ayez l’ambition de ne pas être celui qui dévalorise l’EPS au lycée.
Communiqué de Presse du 03 octobre 2018

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Communiqué de presse – Les Lilas le 17 septembre 2018

Suppressions de postes :

nouvelle dégradation pour les élèves comme pour les personnels !

Le gouvernement prépare son budget dans le cadre de son orientation de baisse des dépenses publiques. Cela se traduit par des baisses de budgets et des suppressions de postes dans toute la Fonction publique. A  l’Éducation Nationale, ce sont 1 400 postes d’enseignant-es et 400 postes d’administratifs qui seraient  supprimés.

C’est là la définition du « en même temps » cher au Président de la République qui conduit à dire une chose et son contraire ! Ces suppressions de postes sont incompatibles avec les annonces faites devant le Congrès du mois de juillet prétendant faire de « L’Education, le combat du siècle ». Or, une nouvelle saignée dans les moyens accordés à l’Éducation nationale ne peut pas se conjuguer avec l’ambition d’un enseignement de qualité et d’une plus grande égalité de réussite ni d’une bonne administration du système éducatif. Celui-ci, de la maternelle au lycée, a au contraire besoin d’une politique déterminée d’investissement pour répondre aux enjeux majeurs de l’Éducation et de la Formation.

La FSU dénonce ces suppressions d’emplois dans un contexte d’augmentation démographique. La « priorité au primaire » ne peut se faire par un redéploiement de moyens. Le second degré, de même que les services administratifs, verront leurs moyens amputés, alors que 26 000 élèves supplémentaires arrivent au collège à cette rentrée et que 59% des classes de lycée ont plus de 30 élèves. C’est une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des personnels que le Ministre programme.

En annonçant la suppression de 400 postes de personnels administratifs, l’équivalent de l’effectif d’un rectorat, le Ministre éclaire le sens de la fusion des académies qu’il souhaite, de même la  finalité budgétaire de la réforme de la voie professionnelle est crûment révélée avec les suppressions de postes d’enseignant-es.

Pour compenser le manque de recrutements, le Ministre veut imposer deux heures supplémentaires aux enseignants du second degré. Concrètement c’est une classe en plus dans bien des cas, ce qui constituera un alourdissement de la charge de travail inacceptable pour la FSU. C’est une nouvelle fois le révélateur du manque de considération dans lequel sont tenus les professeurs puisqu’on considère que leur temps de travail peut être alourdi impunément et sans même leur accord.

La FSU alerte d’ores et déjà les personnels de l’Éducation de cette situation.

Elle exige du gouvernement  qu’il reconsidère cet arbitrage et mette en cohérence des objectifs comme celui de la réussite des élèves, d’une nécessaire élévation du niveau de qualification de tous les jeunes, de la revalorisation de la formation avec les moyens humains et budgétaires indispensables.


Communiqué de presse – Les Lilas le 28 août 2018

La FSU dénonce la nouvelle attaque du gouvernement contre                  

   les retraité-es

Le Premier ministre vient d’annoncer la fin de l’indexation des pensions sur les prix. Au nom de la « maîtrise des dépenses » et pour « privilégier la rémunération de l’activité et rompre avec l’augmentation indifférenciée des allocations ». L’abandon de l’indexation sur les salaires au profit de l’indexation sur les prix mise en œuvre par les précédentes réformes des retraites a déjà porté un coup rude aux retraité-es puisque leur pension se dévalorise par rapport au revenu des actifs. Ce phénomène a été aggravé par le report des dates de revalorisation.

Après le gel des pensions en 2108, la revalorisation sera de +0,3% en 2019 et 2020 alors que l’inflation est de 2,3% en un an. Cette nouvelle attaque contre les retraité-es s’ajoute à une série de mesures régressives qui ont sérieusement dégradé leur pouvoir d’achat.

La FSU rappelle que la hausse de 1,7 point de la CSG depuis janvier 2018 se traduit par une perte moyenne de 500 euros par an  pour 9  millions de retraité-es.

Au printemps, le gouvernement avait annoncé des mesures spécifiques pour 100 000 retraité-es. Mais le rapport parlementaire d’application de la loi fiscale n’a pas trouvé trace de l’application de cette mesure. Ce rapport confirme également qu’une majorité de retraité-es ne sera pas concernée par la suppression progressive de la taxe d’habitation prétendument destinée à « compenser » la hausse de la CSG.

Le gouvernement décide aujourd’hui d’une nouvelle perte de pouvoir d’achat des retraité-es. Cette décision prépare-t-elle de nouvelles mesures régressives pour l’indexation des pensions dans la future réforme des retraites ?

« Il faut contenir les dépenses » martèle sans relâche le Premier ministre. Mais, une fois de plus, le gouvernement élude la question d’un meilleur partage des richesses et poursuit sa politique libérale en faveur des plus riches. Quid de la suppression de l’ISF ? Des profits du CAC 40 qui se sont envolés cette année y compris pour des entreprises qui licencient ?

La FSU dénonce le refus du gouvernement de revaloriser les pensions des retraité-es. Elle demande des mesures immédiates pour améliorer leur pouvoir d’achat qui passent par une  revalorisation significative des pensions calculées à minima sur l’inflation, le retour à une indexation calculée sur les salaires, la suppression de l’augmentation de la CSG et l’augmentation des APL.

Elle appelle également les retraité-es à poursuivre la signature des pétitions pour la suppression de l’augmentation de la CSG et à participer massivement aux deux journées d’action prévues les 3 et 9 octobre prochains.


Remise en cause du dialogue social dans la Fonction publique !

Communiqué de presse FSU, le 25/05/18

Dans le cadre du chantier « Dialogue social » de la concertation Action Publique 2022, le gouvernement a présenté aujourd’hui aux organisations syndicales représentatives ni plus ni moins qu’un projet de « suppression du paritarisme » afin de faciliter une « déconcentration managériale » de la Fonction publique.

C’est inacceptable !!

Ce projet propose la suppression du paritarisme, l’abolition des CAP en ce qui concerne les mutations, l’élargissement des sanctions disciplinaires sans contrôle des recours, la suppression des CAP par corps,…

La FSU appelle les agent-es à réagir à cette attaque frontale contre leurs droits.

Elle demande au gouvernement de revenir sur ses intentions et de faire de nouvelles propositions.


REFORME DU BACCALAURÉAT
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L’héritage des JOP 2024, c’est maintenant ?


Moins loin, moins haut, moins fort !

Sans doute la future devise olympique du ministère de l’Education nationale.

L’éducation physique n’est plus évaluée au DNB : une invitation à la sédentarité des jeunes !

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